
Réservés à tous ceux qui ne sont pas pressés,
Je n'y entends souvent que les oiseaux qui chantent,
Répondant à l'appel de mes souliers ferrés.
J'en aurai parcouru, tout au long de ma vie,
Des grands, des sinueux, des creux et des petits ;
Et d'autres s'achevant en un étroit sentier,
Ne menant nulle part au creux de la forêt.
Mon pas aura foulé, tout au fil du temps,
Beaucoup de beaux passages sur tous les continents.
Si je pouvais pourtant faire une marche arrière,
C'est dans un coin de Creuse que je ferais litière.
J'ai gardé souvenir d'un chemin sablonneux,
Grimpant vers un lieu-dit appelé 'Les Fagettes',
J'y croisais très souvent des scarabées tout bleus,
Des lézards dodus et d'autres petites bêtes.
J'y ai vu des couleuvres, de gentils hérissons,
Des fourmilières géantes, de bruyants hannetons,
Et aussi, bondissant, de petites grenouilles,
Rejoignant prestement une flaque couleur de rouille.
Le chemin débouchait sur un plateau désert,
Balayé par le vent et couvert de bruyères,
Ce lieu était pour moi comme le firmament
D'un monde lilliputien, celui de mes huit ans.
(Pat D)
10 comments
Philippe_28 said:
Pat Del replied to Philippe_28:
Daniela said:
Pat Del said:
Valeriane ♫ ♫ ♫¨* said:
Pat Del replied to Valeriane ♫ ♫ ♫¨*:
Pat Del said:
Pat Del replied to Pat Del:
Pat Del said:
Rosemma said: